Des expositions printanières

L’été est déjà bien installé, mais parmi les dernières expositions que j’ai vues, la thématique printanière et végétale étaient bien représentées.

La 1ere au Musée de Grenoble, qui s’est terminée fin juin, portait sur Fantin-Latour, peintre grenoblois du 19e siècle connu pour ses portrait, mais surtout pour ses natures mortes de fleurs, particulièrement délicates et criantes de vérité. Il suffit de faire une recherche google image pour s’en rendre compte.

A cette occasion, j’ai réalisé ce dessin pour un concours organisé par le musée ayant pour thème les fleurs. Un travail long et minutieux, avec des feutres noirs 0,05 et 0,2. J’ai pris mon temps en travaillant un peu tous les jours: ce n’est pas facile de garder toute sa concentration sur un tel exercice de précision. Malheureusement mon dessin n’a pas été retenu, mais apparemment il y aurait eu 380 candidats, donc pas mal de concurrence. Pour autant je ne regrette pas ce travail, j’aime beaucoup le résultat. Les lauréats seront exposés au musée à partir du 6 juillet.

La 2de exposition est toujours en cours à Paris, il s’agit de l’expo Jardins au Grand Palais. La compréhension du thème est très large, allant des plans de jardins à la française aux toiles des impressionnistes en passant par les outils du jardinier et les terroirs, mais ce qui m’a le plus intéressée, et ça rejoint ce dessin que j’ai fait, ç’est le dessin botanique.

Ça commence avec les herbiers que de nombreux artistes on tenus, par exemple Paul Klee.

Mais aussi d’autres plus anonymes.

Les dessinateurs botanistes étaient à la fois des artistes et des scientifiques. Leurs dessins sont d’une finesse incroyable, combinant justesse botanique et plaisir des yeux. J’ai ainsi découvert ces somptueux dessins de Pierre Joseph Redouté, réalisés au XVIIIe siècle.

Le sujet botanique a également intéressé les photographes, qui l’ont traité sous des formes très diverses, mais je suis plus particulièrement tombée sous le charme de ces merveilleux cyanotypes d’Anna Atkins qui datent de 1845.

Il s’agit d’une sélection très partielle et très partiale de l’exposition, qui va dans le sens d’un des sujets qui m’attirent le plus en ce moment en plus des animaux. Il y a beaucoup d’autres merveilles à y voir, et il faut en profiter rapidement car elle se termine le 24 juillet.

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